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Abandonnée !

Quand il vit les Ericksons, il cria avec colère : « Je m’en vais. J’emmène mon fils avec moi en Suède, mais je laisse ma fille ici avec vous ! »

filleDeux jeunes couples de l’Eglise Philadelphie à Stockholm en Suède ont répondu à l’appel de Dieu à devenir missionnaires au Congo Belge (maintenant la République Démocratique du Congo).

Quand David et Svea Flood ainsi que Joel et Bertha Erickson sont arrivés à leur station missionnaire en 1921, ils se sont frayés un chemin avec des machettes pour arriver dans l’intérieur du pays.

Une fois arrivés au village, les gens leur ont dit : « Nous ne pouvons pas permettre aux blancs d’habiter ici, ou alors nos dieux seraient offensés ». Ils ont ainsi été rejetés au village suivant.

Les familles fatiguées n’avaient pas le choix : elles construisirent des huttes dans la jungle.

Assez rapidement, ils souffrirent de la solitude, de la maladie et de la malnutrition. Après environ six mois, les Ericksons décidèrent de revenir à la station missionnaire. Mais Svea ne pouvait pas voyager parce qu’elle était enceinte et avait le paludisme.

Pendant plusieurs mois, elle endura une forte fièvre. Durant ce temps-là, elle rendait témoignage à un petit garçon qui venait d’un village voisin pour vendre des poules. Il emmena des fruits pour la famille. Quand Svea lui parlait, sa seule réponse était un sourire.

Svea accoucha d’une fille en pleine santé le 13 avril 1923 tandis qu’elle-même était aux portes de la mort dans la semaine qui suivit. Dans ses derniers moments, elle murmura : « Donne à notre nouveau bébé le nom ‘Aina’. ». Dix-sept jours après la naissance d’Aina, la maman mourut.

David fabriqua un cercueil, et il enterra son épouse bien-aimée sur le flanc d’une montagne. Là, à coté de la tombe, il regarda son fils de deux ans qui lui aussi s’appelait David. Il entendit les pleurs de sa fille depuis la hutte et l’amertume commença à remplir son coeur. Il se fâcha en criant : « Pourquoi, as-tu permis ceci, Dieu ? Ma femme était si belle, si pleine de talent, elle chantait des solos dans l’Eglise de Philadelphie à Stockholm ; maintenant elle est morte à l’âge de 27 ans. »

« J’ai un fils de deux ans et je peux à peine m’en occuper, sans parler du bébé. Et tout ce que nous avons accompli après un an dans la jungle, est de rendre témoignage à un petit garçon du village qui ne comprend probablement pas ce que Svea lui a dit. »

David Flood engagea des hommes comme guide et il emmena ses enfants à la station missionnaire. Quand il vit les Ericksons, il cria avec colère : « Je m’en vais. J’emmène mon fils avec moi en Suède, mais je laisse ma fille ici avec vous ! »

Une fois arrivé en Suède, il commença à travailler dans une entreprise d’importation. Il prévenait ceux qui était autour de lui de ne jamais mentionner Dieu dans sa présence. Et même, il se mit à boire.

Pas longtemps après que David soit parti, les Ericksons aussi moururent. La petite Aina fut donnée à un couple qui travaillait avec les Assemblées de Dieu américaines, Arthur et Anna Berg. Les Bergs emmenèrent Aina à un village appelé Massisi dans le nord du Congo. Il lui donnèrent le nom d’Agnes et la surnommait Aggie.

Souvent seule, Aggie jouait à des jeux imaginaires où elle avait des frères et une soeur. Elle leur donnait même des noms. Elle jouait aussi avec des enfants Africains et parlait Swahili.

Quand les Bergs revinrent aux USA pour visiter des églises, Aggie vint avec eux. Une de ses premières questions était : « Où sont les enfants ? » Elle n’avait jamais vu d’autres enfants que les Africains et elle croyait que tous les enfants étaient noirs.

Née au Congo de parents Suédois, Aggie n’avait qu’un certificat de naissance qui ne portait pas de preuve de sa citoyenneté Suédoise ni de sa citoyenneté Congolaise. Après avoir essayé de régler sa situation à Londres, quelqu’un dit aux parents : « Pourquoi vous ne l’avez pas laissée là où vous l’avez trouvée ? »

On lui donna un visa d’étranger de six mois pour entrer aux USA. Pendant plusieurs années les Bergs durent ainsi aller au Canada pour renouveler le visa d’Aggie puis rentrer aux USA. Cela faisait peur à cette enfant parce qu’une question revenait toujours : « Le visa sera-t-il renouvelé ? » Elle était étrangère, une fille sans pays.

En 1944, elle se maria avec D.V. Hurst et ils eurent une fille et un fils, Gigi et Rick. Le jour venait enfin, après des années d’efforts et de déceptions, où elle se tenait devant un juge fédéral et prêtait serment comme un citoyen des USA, avec ses enfants à ses côtés.

Après 40 ans Aggie et D.V. ont voyagé à Stockholm pour essayer de retrouver son père. Trois de ses frères l’ont saluée à l’hôtel où Aggie et son mari logèrent. Elle leur demanda : « Où est David, mon frère aîné ? » Ils lui ont indiqué un homme de l’autre coté de la pièce, affalé sur une chaise. Comme son père, il avait presque détruit sa vie avec l’alcool.

Quand Aggie demanda des nouvelles de son père, les frères s’enflammèrent avec colère. Nul d’entre eux ne lui avait parlé depuis des années.

La soeur d’Aggie arriva ensuite à l’hôtel. « J’ai rêvé de toi toute ma vie » dit-elle. « Autrefois, j’étalais une carte du monde et y mettait une voiture en jouet. Je faisais semblant d’aller partout pour te trouver. »

Aggie et sa soeur allèrent trouver leur papa. Dans un quartier difficile de Stockholm, elles entrèrent dans un bâtiment délabré et montèrent au troisième étage. Dans l’appartement de son père, des bouteilles d’alcool traînaient partout. Et là, allongé sur un lit dans le coin, se trouvait son père, l’ancien missionnaire David Flood.

Il avait 73 ans et il souffrait de diabète, avait eu une attaque, et ses yeux étaient couverts par des cataractes.

Aggie est tombée à genoux à coté de lui, disant : « Papa, je suis ta petite fille—celle que tu as laissée derrière toi en Afrique. »

Des larmes remplirent ses yeux. Après un silence, il répondit : « Je n’avais pas l’intention de te donner à quelqu’un d’autre. C’est que je ne pouvais pas m’occuper de toi et de ton frère en même temps. »

Aggie répondit : « Ca va, Papa. Dieu a pris soin de moi. ». Le visage de son père s’assombrit : « Dieu n’a pas pris soin de toi. » criait-il « Il a ruiné toute notre famille. Il nous a conduit vers l’Afrique puis nous a trahis. Notre temps là-bas n’était que gaspillage. Rien de bon n’en est ressorti. »

Peu avant, Aggie avait reçu un article d’un magazine Suédois par le courrier. Il racontait l’histoire de sa mère, Svea Flood, et comment les églises de Pentecôte africaines respectaient sa mémoire.

Il y avait une photo de la tombe de Svea et il y était raconté comment sa vie et sa mort avaient influencé l’avancement de l’Evangile au Congo. Aggie raconta l’histoire à son père et lui montra que sa mère n’était pas morte en vain.

Puis elle chanta des hymnes, comme sa mère l’avait fait et elle pria avec lui. Il craqua. Des larmes de tristesse et de repentance coulaient sur son visage tandis qu’il redonnait sa vie à Christ.

Peu après cette rencontre, David Flood mourut. Plus tard, Aggie apprit que son père commençait à peindre des scènes de l’Afrique dans ses derniers jours. Et dans les instants de délire de ses dernières heures, il se mit à parler en Swahili. Avant de le reprendre au ciel, c’était comme si Dieu l’avait ramené en Afrique.

Quelques années plus tard, Aggie alla avec son mari à Londres pour la Conférence Mondiale de Pentecôte. Ils évoquèrent les noms des leaders des Eglises de Pentecôte de partout dans le monde, et elle entendit le nom d’un homme présenté comme le Président de l’Eglise de Pentecôte au Congo.

A la fin de la réunion, ils s’approchèrent de l’orateur, Ruhigita Ndagora et lui demandèrent : « Avez-vous connu les missionnaires David et Svea Flood ? »

« Oui » lui répondit-il. « Svea Flood m’a amené à Jésus-Christ alors que je n’étais qu’un enfant. Ils avaient un bébé, une fille, mais je ne sais pas ce qui lui est arrivé. »

Aggie s’exclama : « Je suis cette fille ! Je suis Aina. »

Ndagora prit les mains d’Aggie et commença à se balancer d’un coté à l’autre, à la manière de son peuple. Regardant profondément dans ses yeux, il dit : « Merci d’avoir permis à ta mère de mourir pour que nous puissions vivre. »

Svea Flood était allée comme jeune mère dans la jungle et avait donné sa vie pour la cause de Christ. Elle avait gagné une unique personne à Christ—un garçon Africain qui emmenait chez eux des poules à vendre. Mais par l’influence de celui-ci, elle a touché des milliers d’individus. Sa tombe est toujours là comme symbole de son engagement et sa mission.

(Abrégé du livre « Maggie ». Utilisé avec permission)

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photo: Flickr, Creative commons, Nadia, cry baby cry

 

Dernière modification lelundi, 06 mars 2017 21:40

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